Soit se un sème tel que . La différence principale entre ce cas de figure et le
traitement précédemment envisagé est le fait que le taxème-but existe
déjà, et qu'il ne faudra donc que le compléter par les sémèmes
possédant se comme sème spécifique. L'idée générale restera la même,
toutefois, puisque nous tenterons d'utiliser les sèmes microgénériques
de ces sémèmes comme spécifiques dans t. Mais il se peut très bien
que ces sèmes en question soient déjà présents dans le graphe
d'opposition du taxème t initial. Cependant, leur utilisation comme
nous l'avons précisée dans igen ne violera aucune contrainte sur ce
graphe, puisque les nouveaux spécèmes seront activés de la même façon
que leurs opposés : plus clairement, le sème précédemment
microgénérique ne peut concerner que des spécèmes initialement présents
dans t, et donc ne pourra être attribué à deux spécèmes opposés.
Par contre, puisque les sémèmes initialement présents dans t ne sont pas translatés, ils ne peuvent bénéficier d'un sème simple à trouver pour se différencier des nouveaux sémèmes. Mais encore une fois ceci n'est pas gênant, puisque le graphe initial de t vérifiant les contraintes, ils auront bien chacun au moins un spécème activé dont ils sont la première projection. Ainsi, cette contrainte ainsi que la complétude faible du graphe seront respectées. Pour les cas d'isotaxémie des spécèmes de I(se), le problème est donc également identique au cas plus précisément traité dans les paragraphes précédents.
Si maintenant l'isotopie en question est mésogénérique, donc de la
forme : , le cas
est plus complexe, puisqu'il faudra choisir entre
et
pour
la translation des sémèmes. Mais hormis ce nouvel appel à une fonction
de choix, nous restons bien dans les cas prévus par igen et son
extension aux isotopies en partie microgénériques.