Cette opération n'a pas pour but d'atteindre le respect d'une
contrainte précise, mais nous facilitera plutôt la tâche par la suite,
lorsque nous aurons à gérer l'ensemble des contraintes liées aux
graphes d'oppositions des taxèmes. Nous allons donc définir
l'opérateur activ(sp), destiné à attribuer un sème à un spécème
désactivé. Nous partons donc pour cela d'un spécème existant ( ) mais absent de toute isotopie. Supposons également que
et
sont deux sémèmes du taxème t, de sèmes génériques
et éventuellement
(son sème mésogénérique s'il existe).
L'interprète doit donc à ce stade proposer un sème, afin de l'affecter
à sp. Concrètement, il propose une chaîne de caractères, qui peut
être déjà un sème.
Nous utilisons donc un appel à une fonction de choix, ,
qui nous renvoie la chaîne désirée, ch. Si le sème de forme ch
existe déjà, et que ce sème se est différent de
et de
, et qu'enfin l'isotopie I(se) ne contient pas le spécème
(le spécème opposé de sp), il ne reste qu'à appliquer
+i(sp, se).
Si toutefois le sème choisi comportait le sémème dans sa
troisième composante (partie afférente). Cette information n'est plus
utile, elle est même redondante. Le sème se étant déclaré spécifique
(donc inhérent) pour
, il faut donc enlever ce dernier de la
partie afférente de I(se) par
. Il est important de
noter que cette transformation est plus riche en information que
l'état précédent, puisque l'on sait maintenant par opposition à quel
sémème le sème
qualifie s.
Si la chaîne proposée ne correspond à aucun sème, il faut créer ce sème, par +se, et appliquer sans contrainte +i(sp, se).