Retournons donc nous réfugier au sein du paradigme structuraliste et avant de nous intéresser à la nature de ces sèmes, exprimons clairement les rôles qu'il convient de leur attribuer, et les fonctions qu'ils devront remplir.
Malgré ces intentions exposées, le danger rôde toujours autour des sèmes, car de telles caractéristiques (surtout la deuxième) ne peuvent empêcher une profusion de leur énumération. Essentiellement, nous verrons que c'est la troisième caractéristique qui nous sauvera du naufrage.
Le paradoxe que nous évoquions sera toujours présent dans une description sémantique à base de sèmes. Ces entités inférieures au <<mot>> traduiront l'appartenance à une classe pour que se mettent en place les oppositions entre signifiés, et c'est leur présence qui traduira la donnée globale dont elles dépendent, le cercle reste donc toujours aussi fermé... Et pour en sortir, nul artifice, si ce n'est le recours à l'humain, ne gardant de cette description par des sèmes que son aspect formalisateur.