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Deuxième principe

Grâce à ce paradigme différentiel, capable de décrire par des relations simples (et donc formalisables et implémentables) une identité sémantique, il est possible de redonner à l'interprète sa spécificité situationnelle. La volonté de ne pas se limiter à un contenu informationnel du sens suppose en effet une souplesse dans les outils de description, d'où une nécessité de se ramener à des concepts fondamentaux dans l'organisation des unités locales.

De plus, à l'aide d'une description non préalablement figée des unités linguistiques, il est envisageable de permettre l'activation de descripteurs locaux (attribués à des entités réduites, comme les mots et expressions) en fonction de données globales. La base d'apriori, présente habituellement dans la description classique des unités locales, serait alors située au niveau du texte et de son environnement, tel que ceux-ci sont appréhendés par l'interprète. La notion de calcul, fondatrice de l'outil informatique devra donc être repensée dans l'impact de ces données textuelles sur les entités locales.



Ludovic TANGUY
Fri Dec 5 16:57:51 MET 1997